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Je Me Choisis : Identité & Réappropriation (un acte de guérison)

« Être. Exister. Se sentir légitime dans sa peau noire. Ce n'est pas un automatisme, c'est une reconquête. Car pendant longtemps, Être Noir fut une négation imposée. Un silence sur nos racines, une gêne devant notre reflet, une histoire effacée ou déformée.»


Aujourd'hui, reprendre notre identité, ce n'est pas seulement affirmer une couleur. C'est une lumière, Une mémoire, Une dignité..

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Sur ce blog, chaque mot est un pas vers la lumière.


Il ne s’agit pas simplement d’écrire, mais de se souvenir. D’ouvrir des brèches dans le silence imposé pour laisser émerger nos voix, nos douleurs, nos fiertés, nos sagesses. Qu’il s’agisse d’identité, d’histoire, de spiritualité ou de liens collectifs, ces pistes de réflexion sont autant de graines semées pour nourrir un chemin de réappropriation. Elles parlent de nous, pour nous, avec amour et clarté.


Car se choisir, c’est déjà transformer.


À travers ces mots, des éclats de mémoire, des fragments d’âme, des lueurs d’héritage… Chaque acte est une offrande, un pas vers soi, une invitation à aimer notre peau, notre nom, notre lumière — et à la transmettre, librement.


Acte 1 : Pourquoi se réapproprier son identité noire est un acte de guérison


Hériter d’un passé, choisir sa vérité


Nos identités sont tissées de mémoires. Certaines sont blessées, d’autres éclatantes de grandeur. L’héritage colonial, l’esclavage, l’assimilation et l’invisibilisation ont laissé des cicatrices : confusion, rejet de soi, honte intériorisée, fragmentation de l’être.


Se réapproprier son identité noire, c’est faire face à cette histoire sans la fuir, mais sans s’y enfermer. C’est choisir une nouvelle narration : lucide, valorisante, enracinée dans la vérité et l’amour de soi


"Je ne suis pas ce qu’on a dit de moi. Je Me Choisis, Je suis ce que j’ai toujours été en moi."


Acte 2 : Décoloniser sa pensée : 5 clés pour commencer en douceur.


Un voyage intérieur, pas une destination


Réapproprier son identité, ce n’est pas suivre une tendance.

C’est une démarche profonde. Intime. Parfois douloureuse. Mais surtout transformatrice.


C’est :

  1. Questionner ce qu’on a appris sur soi, son peuple, son histoire

  2. Reconnaître les traumatismes transgénérationnels et les déconstruire

  3. Écouter la voix des ancêtres, de la terre, du corps

  4. Retrouver fierté, ancrage, spiritualité

  5. Croitre des propres valeurs et croyances sans s'invalider.


Et c’est surtout aimer sa peau noire sans la justifier. Refuser la honte. Embrasser la puissance d’exister. Sans compromis

«Le Noir qui veut blanchir sa race est aussi malheureux que celui qui prêche la haine du Blanc.» - Frantz Fanon

Acte 3 : Hériter avec conscience : dépasser la douleur, honorer la grandeur


Une identité vivante, plurielle, en mouvement.


Nous ne sommes pas une identité figée. Nous sommes des êtres complexes : enracinés, créoles, métissés, en dialogue avec le monde.


Réappropriation ne signifie pas enfermement. C’est la foi en soi, c’est l’amour de soi, dans sa vérité, dans sa couleur, sa voix, sa culture.


"Se réapproprier, c’est réconcilier. C’est honorer l’humanité que nous portons, c'est sublimer notre identité noire."


Acte 4 : Le rejet intérieur de notre peau noire : comment j’ai transcendé ce poids invisible


Une guérison individuelle, un souffle collectif.


Quand une personne noire se réapproprie son identité, elle guérit une part du monde. Elle inspire. Elle répare. Elle flamboie.


La réappropriation de soi n’est pas un luxe.

  • C’est un besoin vital pour vivre debout.

  • C’est une réconciliation sacrée avec notre peau, notre histoire, notre pouvoir intérieur.



Acte 5 : Nos noms, nos langues, nos rites : les racines oubliées à retrouve


Il est des mots que notre âme n’a jamais cessé d’entendre, même dans le silence. Des syllabes anciennes, des sons sacrés, porteurs de mémoire et d’appartenance. Nos noms véritables, nos langues premières, nos rites oubliés ne sont pas des vestiges, mais des ponts vivants vers l’origine. Les retrouver, c’est se rappeler que nous venons d’une sagesse ancienne, d’un peuple qui parlait à la Terre, qui dansait avec l’invisible, qui priait avec le cœur. C’est reconnaître que ce que le monde a tenté d’effacer en nous est, en réalité, notre plus grande force. Se réapproprier ces racines, c’est honorer notre lignée, guérir notre histoire et marcher, enfin, avec le front levé, dans la beauté de notre vérité.


Oublier, c’est céder. Se souvenir, c’est se libérer. Nommer, parler, honorer, c’est lutter.


Conclusion : choisir l’amour de soi comme résistance


Réapproprier son identité noire, c’est un acte d’amour. Un acte radical. Un acte spirituel.


Chez UVCHÉE, nous croyons que chaque noir mérite de se voir, de se savoir, de s’aimer. Nous accompagnons ce processus, avec bienveillance, vérité et ancrage.


Car oui, nos identités sont sacrées. Et il est temps de les habiter avec fierté, grâce et puissance.

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