top of page

Je Me Choisis : Collectif & Société

Reconstruire nos mondes, ensemble, avec dignité, mémoire et espérance.



ree

Ensemble, nous devenons mémoire vivante, souffle commun et semence d’espérance.

Nos existences ne se vivent pas en vase clos. Elles prennent racine dans des histoires collectives, des héritages partagés, des luttes croisées et des aspirations tissées à plusieurs. Cette rubrique s’attarde sur les dynamiques communautaires, les enjeux de transmission, les modèles économiques alternatifs et les chemins vers la justice sociale. Elle interroge ce que signifie faire société en tant qu’Afro-ascendant, dans un monde où nos voix ont été marginalisées, nos mémoires dispersées, nos rêves souvent comprimés. Il ne s’agit plus seulement de survivre, mais de repenser, de reconstruire et de réimaginer un vivre-ensemble à notre image.


Renouer avec le sens du commun pour reconstruire nos futurs

Dans un monde marqué par les fractures sociales, raciales et économiques, la rubrique Collectif & Société appelle à une reconnexion profonde avec les valeurs de solidarité, de justice et d’engagement communautaire. Elle nous rappelle que chaque pas vers la liberté individuelle doit s’ancrer dans une responsabilité collective. Réinvestir nos espaces, nos récits et nos luttes, c’est revaloriser nos identités afro-ascendantes tout en bâtissant un avenir plus équitable, enraciné dans nos héritages et nos résistances. Être ensemble, c’est retrouver une puissance d’agir qui transcende l’isolement et réveille la mémoire des luttes partagées.


« Aucun de nous ne peut réussir seul. Notre libération est liée. » — Audre Lorde


Prendre soin du collectif, c’est élargir notre regard, retisser nos solidarités et inscrire nos pas dans une marche plus vaste que nous. Une marche qui n’oublie pas d’où elle vient, mais qui sait exactement où elle veut aller.


Acte 21 : Être ensemble autrement : repenser nos liens communautaires.


Face aux héritages de désunion, reconstruire un “nous” basé sur l’écoute, la solidarité et la réciprocité.


Le tissu communautaire afro-ascendant a souvent été fragilisé par les séquelles de la colonisation, de l'esclavage et de la migration forcée. Repenser nos liens, c’est s'autoriser à bâtir des espaces de confiance, de soin collectif et d’auto-détermination. Cela implique de revisiter nos façons de collaborer, de transmettre et de s’élever ensemble. Être ensemble autrement, c’est choisir d’honorer nos douleurs communes sans s’y enfermer, pour mieux ouvrir la voie à un avenir solidaire.


« Je suis parce que nous sommes. » — Proverbe Ubuntu


Recréer le lien, c’est une forme de guérison sociale. Un choix conscient vers la reconstruction collective.


Acte 22 : Éducation et transmission : déconstruire pour mieux reconstruire.


Repenser les savoirs transmis, désapprendre l’oppression et réinventer l’école comme outil d’émancipation.


Nos enfants méritent un héritage différent, libéré des récits biaisés et amputés. L’éducation doit cesser d’être un outil d’oubli, pour devenir un levier de réappropriation identitaire. Cela passe par des curriculums qui valorisent l’histoire noire, des pédagogies enracinées dans la dignité, et des enseignants outillés pour accompagner des enfants dans la fierté de leurs racines. La transmission devient alors un acte politique et réparateur.


« L'esprit de l'enfant est un champ où l’on sème l’avenir. » — Traduit d’un proverbe africain.

«Je ne suis plus acceptée comme étant simplement une personne. Je suis une part de la lutte. »Angela Davis»
« Le véritable but de la liberté est de la rendre accessible à quelqu’un d’autre. »Toni Morrison
« Ceux qui ont la capacité d’agir ont la responsabilité de le faire. »Wangari Maathai

Réinventer l’éducation, c’est offrir aux générations futures un miroir fidèle et puissant d’elles-mêmes.


Acte 23 : Économie et justice sociale : bâtir des modèles ancrés dans nos valeurs.


Et si créer, consommer et investir devenaient des moyens de résistance et de libération collective ?


Nos économies ne doivent plus être subies mais choisies. De l’entrepreneuriat conscient à la consommation solidaire, en passant par la création de coopératives, de fonds communautaires ou d’initiatives locales, chaque geste peut contribuer à une justice sociale ancrée dans les besoins réels de nos communautés. Revaloriser le travail invisible, soutenir les talents locaux et refuser les logiques d’exploitation font partie d’un même mouvement : celui de la souveraineté collective.


« Nous devons devenir les architectes de notre propre libération économique. »

Amos Wilson


Une économie juste est une économie qui nous ressemble, nous respecte et nous élève.


Acte 24 : Réparer les blessures historiques : justice, mémoire et réparation.


Réclamer justice, ce n’est pas rester dans le passé, c’est honorer l’histoire pour mieux libérer l’avenir.


Les blessures laissées par l’esclavage, le colonialisme et le racisme systémique ne disparaissent pas par le silence ou la patience. Elles demandent des réparations concrètes, une reconnaissance officielle, des lieux de mémoire, des politiques de transformation profonde. Le travail de justice réparatrice n’est pas un luxe, mais une nécessité. Il ne s’agit pas d’obtenir la charité des institutions, mais d’exiger le respect dû aux peuples longtemps niés.


« Sans justice, il ne peut y avoir de paix durable. » — Ida B. Wells


Réparer, c’est relier. C’est faire le choix d’un futur qui reconnaît, qui restaure, qui reconstruit.


Conclusion : La justice commence là où l’on ose rêver collectivement, les pieds enracinés dans la vérité et les mains tendues vers demain.


À travers cette rubrique, UVCHÉE affirme que toute transformation personnelle trouve sa pleine portée lorsqu’elle nourrit le collectif. C’est dans la convergence des voix, des récits et des actions que se dessinent les conditions d’un monde véritablement réapproprié, équitable et vivant. Le collectif n’est pas seulement un lieu de rassemblement — il est une force d’émancipation.


« Je ne suis plus acceptée comme victime. Je suis venue pour me battre. »

Angela Davis

Commentaires


bottom of page